L’augmentation mammaire par lipofilling, également appelée lipomodelage des seins, est une technique consistant à utiliser la propre graisse de la patiente pour augmenter le volume des seins. Cette méthode permet une augmentation modérée et naturelle, sans recours à des implants.
L’intervention est particulièrement adaptée aux patientes souhaitant :
•Un galbe naturel et harmonieux, sans corps étranger.
•Une amélioration du volume mammaire modéré, généralement d’un bonnet.
•Une correction des asymétries mammaires ou des imperfections suite à une chirurgie.
•Une alternative aux implants mammaires, pour un rendu souple et naturel.
Le lipofilling mammaire permet également de remodeler certaines zones du corps en utilisant la graisse prélevée lors d’une liposuccion, notamment sur l’abdomen, les hanches ou les cuisses.
Cependant, cette technique nécessite une réserve de graisse suffisante et peut nécessiter plusieurs séances pour obtenir un volume optimal, car une partie de la graisse réinjectée est naturellement résorbée par l’organisme dans les premiers mois.
L’intervention se déroule en plusieurs étapes :
Liposuccion : prélèvement de la graisse sur une ou plusieurs zones du corps.
Traitement de la graisse : purification pour ne réinjecter que les cellules graisseuses viables.
Réinjection de la graisse dans les seins, en plusieurs couches, pour un rendu homogène.
L’opération se fait sous anesthésie générale et la patiente peut généralement rentrer chez elle le jour même.
Après l’intervention, un oedème et des ecchymoses peuvent apparaître sur les zones liposucées et les seins, disparaissant en quelques semaines. Il est conseillé de porter un soutien-gorge de contention et une gaine de compression sur les zones traitées.
Le respect des consignes post-opératoires est essentiel pour éviter toute résorption excessive de la graisse.
Le résultat est naturel et harmonieux, avec un galbe plus arrondi et une texture souple, identique à un sein naturel.
•Stabilisation du volume après 3 à 6 mois, une fois la résorption naturelle de la graisse terminée.
•Cicatrices minimes, grâce aux micro-incisions utilisées pour l’injection de la graisse.
•Résultat durable, mais pouvant être influencé par les variations de poids.
Contrairement aux implants, cette technique ne nécessite aucun remplacement dans le temps, mais peut demander plusieurs séances si un volume plus important est souhaité.
Le lipofilling mammaire est une solution idéale pour les patientes souhaitant une augmentation en douceur, tout en bénéficiant d’un remodelage global du corps grâce à la liposuccion associée.
Une quantité suffisante de graisse doit être prélevée sur une ou plusieurs zones (abdomen, cuisses, hanches). En général, 300 à 400 ml de graisse purifiée sont nécessaires par sein.
Le lipofilling permet généralement un gain d’un bonnet par séance. Pour une augmentation plus importante, plusieurs interventions peuvent être nécessaires.
Une partie de la graisse injectée est naturellement résorbée par l’organisme dans les 3 à 6 mois suivant l’intervention. Environ 60 à 80 % de la graisse transférée est conservée.
Oui, il est possible de combiner les deux techniques pour un résultat plus naturel, en améliorant la couverture des implants par un apport graisseux.
Des microcalcifications bénignes peuvent apparaître, mais elles sont facilement identifiables par un radiologue expérimenté et ne gênent pas le dépistage du cancer du sein.
Oui, il est recommandé d’avoir un poids stable car une perte de poids après l’intervention peut réduire le volume obtenu.
Oui, l’allaitement est généralement préservé car la glande mammaire n’est pas touchée lors de l’intervention.
Il est fortement déconseillé de fumer avant et après l’intervention, car le tabac réduit la prise de la greffe graisseuse et altère la cicatrisation.
Il peut améliorer le galbe, mais il ne remplace pas un lifting mammaire si la ptôse est importante.
En cas de reconstruction mammaire après un cancer, le lipofilling peut être pris en charge. Pour une intervention purement esthétique, aucun remboursement n’est prévu.
Les complications possibles incluent oedèmes, ecchymoses et douleurs modérées, principalement sur les zones liposucées. Une résorption partielle de la graisse injectée est normale, pouvant nécessiter une seconde séance pour optimiser le volume.
Des microcalcifications bénignes peuvent apparaître sur les mammographies, sans impact sur le dépistage du cancer du sein. Rarement, des kystes graisseux, infections ou irrégularités de volume peuvent survenir.
Un suivi rigoureux et l’arrêt du tabac sont essentiels pour assurer une bonne prise de la greffe graisseuse et éviter des complications post-opératoires.
