La gynécomastie est une hypertrophie bénigne des glandes mammaires chez l’homme, entraînant un développement excessif de la poitrine. Cette affection peut être uni ou bilatérale et résulter d’un déséquilibre hormonal, d’une prise de médicaments, d’un surpoids ou d’une cause idiopathique (sans explication précise).
La cure de gynécomastie est une intervention chirurgicale visant à réduire le volume mammaire pour restaurer un torse plus ferme et masculin. Cette intervention peut combiner une liposuccion, pour retirer l’excès de graisse, et une ablation de la glande mammaire, si nécessaire.
L’objectif est de :
•Réduire l’excès glandulaire et/ou graisseux pour retrouver un aspect masculin naturel.
•Améliorer l’esthétique du torse en supprimant le relief mammaire indésirable.
•Restaurer la confiance en soi et éliminer l’inconfort lié à l’apparence du torse.
L’intervention est indiquée chez les patients chez qui la gynécomastie persiste malgré une hygiène de vie saine et un suivi médical.
L’intervention combine liposuccion et exérèse glandulaire via une incision discrète au niveau de l’aréole. En cas d’excédent cutané important, un lifting peut être nécessaire pour retendre la peau.
Après l’opération, un vêtement de contention est prescrit pour être porté durant 4 à 6 semaines, afin de limiter l’œdème et favoriser une bonne cicatrisation.
Les suites opératoires sont marquées par un œdème et des ecchymoses, qui disparaissent progressivement en 2 à 4 semaines. Des soins locaux sont nécessaires pour assurer une bonne cicatrisation des incisions.
La reprise du travail peut se faire après 7 à 15 jours, et l’arrêt du sport est recommandé pour 4 à 6 semaines afin d’éviter toute tension sur la zone opérée.
Les premiers résultats sont visibles après 3 semaines, lorsque l’œdème commence à se résorber. Le résultat définitif s’apprécie après 3 à 6 mois, une fois que la peau s’est rétractée et que la cicatrisation est complète.
Les cicatrices sont discrètes, généralement situées autour de l’aréole ou sous le sein, et s’estompent progressivement sur 6 à 12 mois.
À long terme, cette intervention permet de retrouver un torse plat et harmonieux, réduisant l’inconfort physique et psychologique associé à la gynécomastie. Les résultats sont définitifs, sauf en cas de prise de poids importante ou de récidive hormonale.
Un mode de vie sain, une alimentation équilibrée et une surveillance médicale adaptée sont conseillés pour préserver le résultat dans le temps.
Dans certains cas, elle peut régresser spontanément, notamment chez les adolescents. Si elle persiste après plusieurs mois ou années, une intervention chirurgicale peut être nécessaire.
L’intervention est généralement réalisée après la puberté, à partir de 18 ans, une fois que le développement mammaire est stabilisé.
Oui, mais il est conseillé d’attendre 4 à 6 semaines avant de reprendre des exercices sollicitant les pectoraux, pour éviter toute tension sur la zone opérée.
En principe, l’ablation de la glande mammaire est définitive. Cependant, une prise de poids importante ou un déséquilibre hormonal peuvent favoriser une récidive.
Les cicatrices sont très discrètes, souvent situées autour de l’aréole ou sous le sein, et s’estompent en 6 à 12 mois avec des soins adaptés.
Il est fortement recommandé d’arrêter de fumer au moins un mois avant et après l’opération, car le tabac ralentit la cicatrisation et augmente le risque de complications.
Oui, certains médicaments (anabolisants, anti-androgènes, antidépresseurs…) peuvent favoriser son apparition. Un bilan médical est recommandé avant toute intervention.
Cette intervention de chirurgie est prise en charge par la Sécurité Social dans le cadre d’une gynécomastie retrouvée à l’échographie.
Le vêtement de contention doit être porté en permanence pendant 4 à 6 semaines pour favoriser la cicatrisation et limiter l’œdème.
Oui, une diminution temporaire de la sensibilité au niveau de l’aréole et du mamelon est fréquente après l’intervention. Cela est dû à la manipulation des tissus et à l’altération temporaire des nerfs sensitifs.
Dans la majorité des cas, la sensibilité revient progressivement en quelques semaines à plusieurs mois. Toutefois, une perte de sensibilité définitive est rare mais peut survenir, notamment si la dissection a été importante.
Les complications possibles incluent douleurs modérées, œdèmes et ecchymoses, qui disparaissent en quelques semaines. Un hématome, une infection ou un retard de cicatrisation peuvent survenir et nécessiter des soins adaptés.
Des troubles de la sensibilité temporaires sont fréquents, notamment autour de l’aréole. Une asymétrie résiduelle ou des irrégularités cutanées sont rares mais possibles.
Dans de très rares cas, une nécrose cutanée ou une phlébite peuvent apparaître. Un suivi médical rigoureux et le respect des consignes post-opératoires permettent de minimiser ces risques.
