La réduction mammaire, ou plastie mammaire de réduction, est une intervention chirurgicale visant à diminuer le volume des seins lorsqu’ils sont trop lourds ou disproportionnés par rapport à la morphologie de la patiente. Cette hypertrophie mammaire peut être source de douleurs dorsales, cervicales et d’inconfort au quotidien, impactant la posture et la qualité de vie.
L’intervention consiste à retirer l’excès de glande mammaire, de graisse et de peau tout en remodelant le sein pour lui donner une forme harmonieuse et naturelle. Elle permet de :
• Réduire les douleurs dorsales, cervicales et les irritations sous-mammaires.
• Améliorer la posture et le confort au quotidien.
• Faciliter la pratique du sport et le choix vestimentaire.
• Apporter un résultat esthétique en accord avec la silhouette.
Le mamelon et l’aréole sont repositionnés pour un résultat naturel et symétrique. La technique utilisée dépend de l’importance de la réduction et de la qualité des tissus.
L’intervention se déroule sous anesthésie générale. Une incision est réalisée autour de l’aréole, avec une cicatrice verticale et une cicatrice sous-mammaire.
Après l’opération, un soutien-gorge de contention doit être porté jour et nuit pendant 4 à 6 semaines. Les fils de suture sont résorbables ou retirés après une dizaine de jours.
Les suites opératoires comprennent des ecchymoses, un œdème et une gêne temporaire. La convalescence nécessite un arrêt des efforts physiques et du port de charges lourdes pour favoriser une bonne cicatrisation.
Le résultat est naturel et harmonieux, avec un sein plus léger, mieux proportionné à la silhouette et un soulagement immédiat des douleurs dorsales et cervicales.
• Affinement et rééquilibrage de la silhouette, avec une amélioration de la posture.
• Résultat visible immédiatement, avec une stabilisation de la forme définitive après 3 à 6 mois, le temps que l’œdème se résorbe.
• Cicatrices évolutives, s’atténuant progressivement sur 12 à 18 mois, selon la qualité de la peau et les soins apportés.
• Résultat durable, bien que les seins puissent évoluer avec le temps, les variations de poids ou les grossesses.
La réduction mammaire apporte un confort au quotidien, facilitant l’activité physique et le choix vestimentaire. Les bénéfices fonctionnels et esthétiques sont significatifs, avec une amélioration durable de la qualité de vie.
Elle peut être prise en charge par la Sécurité sociale si le retrait concerne au moins 300 g par sein ou, en cas d’intervention unilatérale, si l’asymétrie engendre un déséquilibre nécessitant une compensation dans le soutien-gorge.
Le chirurgien adapte la réduction mammaire en fonction de votre morphologie et de vos attentes, tout en garantissant un résultat harmonieux et proportionné.
Oui, il est recommandé d’éviter l’alcool, le tabac et les anti-inflammatoires dans les jours précédant l’intervention pour réduire le risque de saignement et favoriser la cicatrisation.
Oui, en plus de réduire le volume, l’intervention permet de remodeler le sein et de repositionner l’aréole pour un aspect plus harmonieux et naturel.
Il est préférable d’attendre 3 à 4 semaines pour éviter toute pression sur la poitrine et laisser le temps aux tissus de cicatriser correctement.
Non, un soutien-gorge de contention sans armatures doit être porté jour et nuit pendant 4 à 6 semaines, avant de reprendre un soutien-gorge classique adapté.
Le volume retiré varie selon les patientes, mais l’intervention entraîne généralement une perte de quelques centaines de grammes à plusieurs kilos.
Oui, il est fortement recommandé d’arrêter de fumer avant et après l’opération. Le tabac augmente le risque de complications, notamment des troubles de la cicatrisation, de nécrose et des infections, et peut altérer la qualité du résultat esthétique.
Il est généralement recommandé de réaliser l’intervention après une grossesse, car celle-ci peut entraîner des modifications physiques susceptibles d’altérer les résultats de l’opération.
Comme toute intervention chirurgicale, la réduction mammaire comporte certains risques et complications possibles, bien que rares lorsqu’elle est pratiquée par un chirurgien qualifié.
• Hématomes et saignements : Un saignement post-opératoire peut nécessiter une réintervention pour drainer un hématome.
• Infections : Bien que peu fréquentes, elles peuvent nécessiter un traitement antibiotique.
• Retard de cicatrisation : Certains facteurs comme le tabac, le diabète ou une mauvaise circulation sanguine peuvent ralentir la guérison.
• Cicatrices hypertrophiques ou chéloïdes : Certaines patientes peuvent développer des cicatrices épaisses ou rouges, nécessitant des soins spécifiques.
• Asymétrie mammaire : Une légère différence entre les seins peut exister et, dans certains cas, une retouche chirurgicale peut être envisagée.
• Perte de sensibilité : La sensibilité des mamelons peut être temporairement diminuée et, dans de rares cas, une perte définitive est possible.
• Troubles vasculaires : Une nécrose partielle de l’aréole ou du sein est rare mais peut survenir en cas de fragilité tissulaire.
Un suivi post-opératoire régulier et le respect des consignes médicales permettent de minimiser ces risques et d’optimiser la cicatrisation.
